Docteure en Histoire de l'Art, spécialisée dans le XIXè siècle français ; membre associée de l'InTru (EA n° 6301, université de Tours)
Après une licence en histoire de l'art à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, j'ai consacré mon mémoire de Master 1 aux rapports entre symbolisme et anarchisme à travers l'œuvre d'Henri-Gabriel Ibels, sous la direction de Catherine Méneux.
M'intéressant particulièrement à une histoire culturelle et sociale de l'art, j'ai ensuite travaillé sous la direction d'Emmanuel Pernoud sur le motif de la prostituée nue à la fin des années 1870, en prenant comme point de départ le tableau Rolla de Gervex (1878). Ce travail de recherche m'a amené à participer à l'organisation de l'exposition Splendeurs et misères qui s'est tenue au Musée d'Orsay à l'automne 2015, ainsi qu'à publier un Abécédaire de la prostitution avec Isolde Pludermacher.
Mes recherches sur le peintre Henri Gervex m'ayant fait toucher du doigt la notion d'académisme, j'ai décidé de consacrer mon doctorat à ce phénomène, autant esthétique que social. Ma thèse, entreprise sous la direction de France Nerlich (université de Tours) et de Séverine Sofio (CNRS) au sein de l'InTru (EA n° 6301, université de Tours) a ainsi pour sujet la peinture de Salon dans la seconde moitié du XIXe siècle, et plus particulièrement la notion de succès artistique. En mettant au jour un corpus inédit, composé des œuvres les plus distinguées lors des Salons de 1848 à 1880, je cherche à révéler les tendances esthétiques (via les motifs ou les styles) qui jalonnent la période ainsi que les stratégies adoptées par les artistes pour "réussir au Salon".
Parallèlement, j'ai travaillé à l'INHA en tant que chargée d'études et de recherche d'octobre 2016 à septembre 2020, et ai collaboré au sein du domaine de recherche Histoire de l'art du XVIIIe au XXIe siècle, sous la direction de Elitza Dulguerova d'abord, puis pour le programme « La Bibliothèque d'art et d'archéologie de Jacques Doucet : corpus, savoirs et réseaux », dirigé par Pascale Cugy et Marie-Anne Sarda.